Lettre

Mai 31, 2016 | Atelier | 0 commentaires

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Mon cher artiste,

Votre pinceau qui me touche est comme une flèche inoffensive qui transperce mon âme. Son ombre portée à l’instant sur ma peau pourrait ressembler à s’y méprendre à cette arme qui déchire ma chair, mais la votre, si douce à mon cœur est incomparable. Sous les caresses, elle sert à me donner vie et non à me l’ôter. Votre arme ne ressemble à aucune autre car elle est affectueuse et soyeuse, elle a le don de me faire frémir mais pas de peur ni de froid. Frémir, c’est se savoir vivant… Il est parfois des douceurs qui savent gommer la barbarie et la cruauté.
Mes larmes serviront à mélanger vos couleurs et je resterai en vie éternellement grâce à cette image de mon être que vous immortalisez là.

Saint Sébastien.

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