Suite de notre travail en commun avec Francine Triboulet pour notre vaisselle spéciale « Chine ».

Chez Francine, c’est à 7, 2 kilomètres de chez moi, précisément. Pour y accéder, il faut traverser de beaux paysages de vignes et de prés, avec quelques hameaux accrochés aux collines verdoyantes, la chapelle de Saint-Laurent d’Oingt perchée et les foins qui sont faits à cette époque avec des bottes qui chauffent encore au soleil qui cogne ces jours ci.

Dans l’atelier il fait frais. La terre qui sèche nous inonde de son humidité.
Je découvre les pièces que je dois graver ce jour, une fois l’engobe à point pour être travaillé. Planifier la journée et les suivantes en fonction du séchage rapide ou non des pièces.
Ces derniers jours, mon travail de gravure et de peinture chinoise c’est mêlé aux images et aux souvenirs de mes trois voyages dans ce pays qui remontent en moi, forcément, dans ces moments de création. Et c’est doublement agréable de se laisser porter ainsi, laisser sa main se faire guider par des souvenirs…
Et puis repenser à cette phrase de Pablo Neruda : « Je veux faire avec toi ce que le printemps fait avec les cerisiers ».

Dans les prochains jours, il y aura 2 vases à graver (dont ce grand qu’on aperçoit à gauche sur la photo) et quelques pièces à mettre en couleur.
A la rentrée les cuissons devraient être terminées et les pièces attendront patiemment le mois de novembre pour se montrer à la lumière.
D’ici là, l’été aura été beau et chaud, rempli de surprises et de tendresse… Espérons le.
A bientôt.