Sirop de menthe

En cette saison, la menthe envahit les jardins…
Il est grand temps de faire du sirop de menthe, le vrai, celui que les enfants adorent après avoir dit
« Mais heu… c’est pas de la menthe ce machin jaune ! »
Certes, il n’y a pas de colorant vert, mais le goût est vraiment celui de la menthe.
La recette ?

Aller dans son jardin, ou à défaut au marché, et rapporter à la maison une bonne quantité de menthe fraîche.

Rincer sous l’eau s’il y a de la terre, et ôter grossièrement les tiges.
Mettre les feuilles dans un grand bocal et recouvrir d’eau bouillante.

Laisser infuser toute une nuit…

Le lendemain matin, après avoir pris un bon petit déjeuner avec les confitures maison,
enlever les feuilles de menthe et filtrer.
Dans une casserole, mettre 1kg de sucre pour un litre d’infusion, et laisser cuire sans bouillir
(sinon le sirop deviendra marron, ce qui plaît encore moins aux enfants) pendant 20 minutes.
Attendre que tout refroidisse.
Vous n’avez plus qu’à mettre en bouteille et coller les étiquettes, si vous en avez envie.
Cette même recette est la base pour toute autre plante odorante à faire en sirop.
Bonne cuisine !

Image © Christophe Renoux

 

Vacances…

Ça se croise sur les routes des vacances.
Il y a ceux qui rentrent, et ceux qui partent. Ceux qui rentrent vont plonger de nouveau dans le travail et ceux qui partent dans les embouteillages.
Il y a ceux qui ont de nouveaux souvenirs dans la tête et ceux qui vont se les fabriquer bientôt.
Certains rapportent un peu de sable dans les pages d’un livre lu sur une plage, et d’autres s’en vont sur ces mêmes plages respirer l’odeur du sable pour écrire leurs pages de bonheur…

Alors je dirais BON ÉTÉ à tous, et soyez heureux où que vous soyez.

Et si on chantait ?

27 juillet. Si cela vous chante, vous pouvez aller à Saint Julien Molin Molette, sur la terre de Michèle Bernard, pour offrir au public votre voix et vocalises. Une scène vous est ouverte et offerte.
Et puis ce sera l’occasion de voir « Nos amours sont des fêtes foraines », une pièce polyphonique signée… Michèle Bernard où sera présent une centaine de choristes venus d’ici ou d’ailleurs.

Le site de Musiques à l’usine ICI
On retrouve ici le petit dessin que j’avais envoyé un jour sur un courrier adressé à Michèle Bernard (minuscule, puisque fait sur une chute d’un carnet de timbre) et qu’elle a décidé d’insérer sur les courriers et documents concernant cette association.

« Si on chantait, si on chantait, la la la la … »

Marilyn et Nivea

Marilyn Monroe a posé en 1946 pour une publicité pour la crème Nivea.
On la retrouve ici au centre de la barque (Les photos sembleraient prises par Joe Jasgur)

Marilyn resta fidèle à la fameuse marque.
On sait que la nuit elle dormait avec quelques gouttes de Chanel n°5, mais le jour, elle utilisait du lait bronzant Nivea. La preuve en image avec la bouteille qui fut l’un des premiers produits créés par la marque pour se protéger du soleil.

Avis de recherche

Les petits rideaux au crochet qui ornaient les fenêtres de mon enfance…
Un modèle trouvé dans la revue 100 idées. Il y avait à l’intérieur du magazine un patron détaillé pour les réaliser, et qui a été perdu. J’ai farfouillé dans de vieux numéros de 100 idées sans retrouver leur trace.
Si à tout hasard quelqu’un avait ce patron, je suis preneur ! Merci d’avance.

Cannes

Le festival de Cannes a plié son tapis rouge depuis quelques jours, on démonte le monde du cinéma et des paillettes, la ville retrouve son calme après la tempête.
Catherine Deneuve est repartie, avec ou sans sa fille, on ne croise plus Louis Garrel ni la trop blonde Mélanie Laurent, le camping-car de l’inadmissible Lars von Triers est définitivement retourné au pays, Faye Dunaway a pris son vol vers le pays de la chirurgie esthétique outrageuse, Brad Pitt à remis sa Jolie Angelina dans ses valises, Johnny Depp a quitté Penelope Cruz pour retrouver son Paradis, le Président de Niro a fait ses adieux et tout ce beau monde est rentré à la maison.
Restent les souvenirs, les émotions, les joies et les regrets, les photos sur papier glacé, et quelques empreintes de mains de stars écrasées dans le ciment.

Il reste bien quelques bimbos blondes, essayant de ramasser quelques miettes de célébrités, montées sur des talons aussi hauts que leurs jupes sont courtes. A défaut de monter les marches. J’admire la stabilité et la facilité déconcertante qu’elles ont à tenir en équilibre sur ces hauteurs vertigineuses. D’autres admirateurs virevoltent autour d’elles pour des raisons bien différentes, mais elles marchent comme si de rien n’était. « Je suis belle et je te méprise » semblent-elles penser. Ou bien « Je suis une bombe et je t’emmerde ». Bon, ça ce serait le langage qui irait le mieux avec leur accoutrement. D’ailleurs, les boutiques de vêtements féminins sont plutôt drôles pour quelqu’un qui n’habite pas la région. Ça brille, c’est clinquant, il y a des botillons à franges et talons hauts, des ceinturons cloutés ou en strass sur des robes très très courtes en léopard ou à volants, des décolletés aussi profonds que les fonds marins… Bref, le bon goût de la côte d’azur, idéal pour passer inaperçu de jour comme de nuit.
Un groupe de bidochons se fait photographier sur les marches vides du Palais des Festivals, puis une fille prend la pose en s’imaginant starlette devant sa copine. La photo sera bientôt celle de son profil sur sa page facebook avec les commentaires « Ouha, la star! », « Juste trop belle ! », « T tro chou », « mè di, tétè ou ? », « é ta vu brad pit ? », « é ta vu jud lo ? »…

Sur les plages, c’est plutôt désert ce samedi matin.
On croise une sculpture de sable du Roi Lion, aussi éphémère que certaines étoiles filantes. Plus tard dans la journée, les gens affluent, et on trouvera les mêmes caricatures des plages, qui grillent entre sable et soleil (j’en avais fait un portrait un jour ICI).


Bref, Cannes, c’est un spectacle permanent, même sans Catherine Deneuve, Johnny Depp, Louis Garrel ou Jodie Foster.
Et on a des envies de s’isoler, à l’image de ce jeune homme, seul, qui tourne le dos à la terre et ses hommes…

Sophie la Girafe

sophie

Sophie la Girafe fête ses 50 ans aujourd’hui ! Elle est née le 25 mai 1961, jour de la Sainte-Sophie, d’où son nom.
La girafe en latex sort de l’imagination de monsieur Rampeau, des ateliers Delacoste à Asnières-sur-Oise (la société sera rachetée par Vulli en 1980) A cette époque là, les animaux en caoutchouc (appelés « pouet pouet ») avaient la cote dans les couffins des bambins. On y trouvait des chiens, des chats, des lapins, des éléphants, etc… Pour se distinguer de ses concurrents, Delacoste choisit une figure plus exotique, avec un long cou qui sera plus facile à saisir pour de petites mains. Ainsi naquit, en 1959, Zoé, mais avec ses 46 cm elle est trop grande et mal adaptée aux petites mains des bébés. Elle cèdera sa place à Sophie, 18 cm, qui fut très vite adoptée par des générations d’enfants. Les bébés peuvent la mordiller en toute sécurité, la toucher, la sentir, l’écouter, elle développe ainsi tous les sens.
Les ventes suivent la courbe des naissances, oscillant selon les années entre 450 000 et 500 000 exemplaires.
Depuis 1961, Sophie n’a pas subi de lifting majeur, sauf en 1981 pour respecter certaines normes de sécurité : sa tête sera légèrement grossie et ses pattes recourbées.
Sophie est produite depuis 1990 à Rumilly. 14 opérations manuelles sont nécessaires pour fabriquer ce jouet en caoutchouc issu de la sève d’Hévéa 100 % naturelle. Le corps de la girafe est d’abord coulé dans un moule qui tourne continuellement pour éviter que le latex colle à ses parois pendant la cuisson. Après démoulage, elle est peinte avec 3 coups de pistolet permettant de lui donner des couleurs rose, rouge, noir. D’abord sur le ventre et le cou, puis sur les joues, les oreilles et les pattes, enfin sur les yeux. De ce fait, chaque Sophie est unique. Chaque ouvrière peint 860 à 1 200 girafes par jour. « Tout est fait ici de A à Z, des moules en plâtre à la pose des sifflets, jusqu’à l’emballage » , explique Bernadette Cochet, responsable de production chez Vulli, qui emploie 74 salariés.
Sophie est devenue une vedette sans grande campagne publicitaire, sans avoir tourné de dessin animé ou de série télévisée. Simplement par bouche à oreille.

Aujourd’hui, Sophie est l’objet de nombreuses licences et son effigie se décline sur des tapis, des vêtements, de la vaisselle, des hochets, des cadres photos…
Une boutique a été créée sur Internet pour promouvoir des produits dérivés, ICI.

Bon anniversaire à toutes les Sophie !

Ken a 50 ans

Le 1er Ken en boîte. 1961

Ken souffle ses 50 bougies cette année. Peu de temps après Barbie.
En 50 ans, il a vraiment changé mister Ken. Il a traversé les modes, les meilleures mais surtout les pires, et puis il a évolué physiquement de façon étonnante. C’est vrai qu’au début, il était aussi maigrichon que sa compagne blonde.
Quelle histoire entre eux ! Comme un vrai couple, mais en plus bizarre.
En fait, Barbie fait sa crâneuse depuis 50 ans et Ken s’en fout. Il est connu que Barbie ne porte des robes de mariées « que pour faire plaisir aux créateurs« . Le garçon ne veut pas entendre parler de mariage, mais la blonde qui n’a pas de cerveau dans son crâne en plastique mou y croit dur comme fer. Ken qui n’a pas de cœur dans son thorax vide s’en va boire des bières avec ses potes. Peut-être qu’il n’aime pas les blondes, après tout ? Ou les filles, qui sait ? La société Mattel se serait trompé dans les moules ?
Alors ils inventent dans les années 90 un joli surfeur blond pour séduire Barbie. Des fois que ça ferait rendre jaloux Ken ? La blonde sans cerveau dans son crâne en plastique mou craque littéralement pour l’amoureux des vagues. Mais pas les petites filles dans les rayons des supermarchés et Mattel voit ainsi ses ventes décliner dangereusement.
C’est alors que Ken revint, après quelques années de vadrouille à faire de la musculation dans une salle de gym du Marais, mais toujours pas de cœur dans son thorax vide.
A 50 ans, le voilà jeune, beau, musclé. Il en parait 20. Sans doute un petit tour chez Nip/Tuck, un peu de botox, une liposuccion, mais chut, ça ne se dit pas, Barbie a peut-être le même chirurgien après tout.
Barbie qui n’a pas de cerveau dans son crâne en plastique mou et Ken qui n’a pas de cœur dans son thorax vide sont de nouveau réunis, pour le meilleur et pour le pire des bonheurs en plastique.
Que deviendront-ils dans 50 ans, s’ils évoluent avec la folie du monde ? Allez savoir…

Le dernier Ken après la gym. 2011

Au vert


Après des semaines de travail intensif, l’installation de mon exposition suivie du vernissage, voici un peu de repos dans mon Paradis des montagnes, au cœur du Forez.
Solitude qui fait du bien. Pour se ressourcer, ne penser à rien, faire le vide…
Allongé dans la mousse au pied d’un arbre majestueux, avec ses racines qui sortent de terre pour entourer les rochers, je contemple le soleil qui scintille en éclats derrière les feuilles agitées par le vent, et résonne en moi la phrase de Dilgo Khyentsé Rimpoché :
« Ne vous encombrez pas de pensées inutiles. A quoi bon ruminer le passé, anticiper l’avenir ? Restez dans la simplicité de l’instant. »


« Vagabondage » a 2 ans !

Voilà que ce blog a 2 ans !
2 années à partager mon travail, mes doutes et ce qui me touche, m’émeut, me donne de la joie, me questionne…
Je continue inlassablement à poster mes mots, mes images, jour après jour, avec tout de même des doutes sur l’utilité de la chose. Parfois. Et puis un peu de trac quand je vois qu’il y a de plus en plus de visiteurs qui me lisent.
C’est se dévoiler un blog. Un peu, beaucoup… Quand on est pudique, c’est paradoxal et un peu étrange de s’exposer ainsi. « Dis, c’est grave docteur ? »
J’espère que ce lieu en marge des mauvaises nouvelles, des tracas de la vie de tous les jours et des informations alarmantes, continuera sa route encore un peu…
Merci de votre présence.

Hop,  je souffle les bougies !

Happy birthday to you… Chanel N°5 !

Coco Chanel avait demandé  : « Je veux un parfum de femme qui sent la femme ».
Le nez Ernest Beaux lui présenta une série d’échantillons numérotés. Chanel choisit l’échantillon n°5. C’est son chiffre fétiche, alors il portera ce nom, et sortira le 5 mai, le cinquième mois de l’année. Une légende est née.
80 ingrédients composent le parfum, dont la rose de mai et le jasmin de Grasse…

En 1953, à un journaliste qui demanda à Marilyn ce qu’elle portait au lit, elle répondit  cette phrase devenue célèbre: « Rien d’autre que quelques gouttes de Chanel n°5″

Le parfum fête aujourd’hui ses 90 ans !
Marilyn aurait pu chanter : « Happy birthday… to you, Chanel n°5 … »