Atelier Terre

Et voilà. Après un stage de terre durant tout le weekend et du travail rapporter à l’atelier, mes futures pièces en céramiques sont prêtes pour la cuisson. J’ai fait une erreur dès le départ dans le choix de la terre et il a fallu trouver une autre façon de travailler, ce qui m’a obligé de sortir de ma zone de confort pour aller vers autre chose. Et j’ai adoré ce mauvais choix involontaire ! Comme quoi, on apprend toujours de ses erreurs ! Elles sont même parfois nécessaires.

Projet de crédence de cuisine avec mosaïques d’assiettes cassées. Engobe beige sur faïence marron, gravure, peintures d’engobes et pigments.

Reculer la fin du monde…

Alors que j’étais en train de travailler sur une peinture classique, j’ai trouvé dans un magazine cette délicieuse facture détaillée, datant de 1873, d’un peintre ayant restauré un tableau religieux. Je vous laisse découvrir cette drôle de pépite ! Moi j’aime beaucoup « Reculé la fin du monde, vu qu’elle était beaucoup trop proche » pour 4 francs 48 !

« La légende des chats de Ternand » 2eme !

Nouveauté !
Voici la deuxième édition de mon livre « La légende des chats de Ternand », écrite par mon oncle instituteur. Un livre qui a souvent servi de support dans les écoles car il y est question des guerres de religion, du Baron des Adrets qui fit des ravages dans la région, de la peste, mais aussi une histoire d’amour avec les chats ! Une légende qui expliquerait pourquoi il y a tant de chats dans mon village !
Disponible ce dimanche 18 décembre dans ma galerie qui sera ouverte de 14h à 18h.

Duo improvisé

Étrange mélange de réalité et de reflets dans le verre d’un de mes tirages photographiques, hier soir au crépuscule. La lumière était belle et le résultat étonnant. Je me suis alors amusé à m’imaginer modèle du Caravaggio le temps de ces trois images, en lien avec Arnaud, le modèle photographié.
Duo improvisé pour peinture revisitée.

Performance

Ce samedi, la journée autour de Frida Kahlo s’est déroulée à merveille. Un public nombreux est venu voir mon exposition, il y eut beaucoup d’intérêt, de questions, d’échanges et…. d’attente concernant ma performance !
L’attente derrière le rideau fut un peu douloureuse, comme les premiers instants sur la scène. Mais la musique et la merveilleuse voix de Lila Downs me guidaient et ma main est devenue plus sûre, grâce aussi à un public concentré qui semblait retenir son souffle. J’entendais derrière mon dos ce grand silence. Une fois le point final jeté sur la toile, la lumière s’est éteinte et Josiane est entrée en scène. La lecture des lettres de Frida écrites tout au long de sa vie, les chansons qui suivirent interprétées par une sublime voix ont envahi la salle d’une émotion palpable. Des cœurs chavirés, quelques pleurs… La délicatesse de Josiane lisant des mots parfois difficiles… Les mélodies sur le piano de Françoise… Ce fut poignant. A la dernière note de musique je suis remonté sur la scène pour peindre un énorme cœur autour de mon portrait, que j’ai finalement recouvert de blanc. Entièrement. Sans le voir, j’ai bien senti que public réagissait vivement. Les applaudissements pour nous trois éclatèrent.
Ensuite, j’ai eu mille questions sur cette fin « tragique » ! « Comment avez-vous pu détruire votre œuvre ? », « Quel dommage ! », « Quelle violence ! », « Quel courage ! », « Sacrilège ! », « J’en ai eu mal au cœur », « Expliquez-nous »… Alors voilà. La vie de Frida Kahlo n’était-elle pas violente ? Ma Frida est toujours là, la peinture exposée durant une heure n’a-t-elle pas été « imprimée » dans les rétines, donc toujours présente ? Elle existe toujours un peu. Effacer quelque chose ça symbolise aussi l’impermanence des choses. Une page blanche, c’est comme une fin mais aussi comme une nouvelle histoire à écrire, une suite à inventer… De nouveaux rêves à venir.

Ouverture Galerie

Depuis les Ateliers Révélés, rien n’avait bougé dans la galerie depuis le démontage de l’exposition. Je réorganise l’installation pour l’ouverture demain, premier dimanche du mois.
Ouverture de 14 à 18h (Galerie de la maison du Chat Perché à Ternand 69620)
N’oubliez pas de fêter Léonard, Mylan, Leny, Barnaby, Berthilde…
Dicton du jour : « Quand en novembre tu entends la grive chanter, rentre à la maison pour t’abriter et du bois pour te chauffer. »

Jardin

Cet été, j’ai participé à un concours de jardin organisé par le magazine « l’Ami des jardins ». Je n’ai pas eu de prix mais je découvre quelques photos de mon jardin dans le courrier des lecteurs ! Avec un texte un peu modifié…
Un jardin créé de toute pièce, peu à peu, qui bouge et se transforme pour devenir un endroit où il est bon de se poser, pour lire, se détendre, observer la nature qui évolue… Une parenthèse indispensable.

Stage terre

Atelier terre tout le weekend… en petit comité avec les amis.
Quel bonheur ces instants de création, les mains dans la terre à découvrir ce qui va sortir de cette matière qui décide finalement plus que nous du sens à prendre.
Repas partagés au soleil d’automne à discuter d’art, de la vie et des petites choses qui font du bien…. et puis travailler ensemble, dans le silence de l’atelier… Le temps ici passe à une vitesse fulgurante.
Mon travail sera fini dans les prochains jours et déjà m’inscrire pour une prochaine session. Indispensable !

Ciel flamboyant

7h18. Alors que je bois mon thé noir « Un jardin au Kerala », histoire de voyager un peu, un reflet rosé sur ma tasse m’interpelle. En quelques secondes, la pièce toute entière est baignée de rouge. Dehors le ciel s’embrase et c’est si beau. Les lumières du village d’Oingt de l’autre côté de la colline sont encore éclairées, comme des grains de poussières venus de ce ciel d’automne flamboyant. A l’heure où j’écris, les lumières sont éteintes, le ciel est rose tendre et le paysage bleu pastel. Assurément, la Nature est une artiste. Comme dans la vie, elle passe d’une intensité à une autre, d’une couleur à une autre, comme les passions qui s’enflamment et puis s’adoucissent pour parfois disparaitre, tout change, tout bouge…
Et je pense à cette phrase de Frida Kahlo « Rien n’est absolu, tout est changement, tout est mouvement, tout est révolution, tout s’envole et s’en va ».
Belle journée à vous.

Disparition de Jacques Perrin

L’acteur Jacques Perrin vient de nous quitter…
Maxence à la coiffure peroxydée, peintre cherchant son idéal féminin, et puis Prince de Peau d’âne, ces personnages ont été source d’admiration et d’inspiration pour moi depuis toujours. Juste de la grâce, un sourire, une gentillesse, loin des héros aux super-pouvoirs. Le garçon chic qu’on aurait aimé avoir comme frangin, comme ami… C’est lui que j’avais imaginé autour d’un autoportrait entouré de mes personnages fétiches et récurrents il y a quelques mois.
Une étoile de plus dans notre ciel…
« … Elle a cette beauté des filles romantiques, et d’un Botticelli le regard innocent, son profil est celui de ces vierges mythiques qui hantent les musées et les adolescents … »