« La mort s’habille en crinoline » de Jean-Christophe Duchon-Doris

Fév 26, 2014 | Lecture | 1 commentaire

Ce matin même, je reçois par la Poste ce livre envoyé par l’écrivain Jean-Christophe Duchon-Doris. C’est suite à un article dans mes « Vagabondages » sur la fabuleuse et extravagante Comtesse de Castiglione (pour relire le post, c’est ICI) que l’auteur m’a fait parvenir son ouvrage.
Aucune adresse pour le joindre alors c’est pas ici que je le remercie chaleureusement pour cette délicate intention et cette agréable surprise du matin. Chance d’avoir un livre avant sa sortie, le 6 mars prochain et vraiment hâte de m’y plonger.

Texte de présentation :

En 1856, la comtesse de Castiglione, beauté fatale d’origine italienne, s’apprête à faire une entrée spectaculaire au grand bal des Tuileries. Ce soir-là, l’enjeu est capital, car elle a pour mission de conquérir le cœur de Napoléon III. Ébloui par la plus audacieuse robe à crinoline qu’on n’ait jamais vue, l’empereur succombe en effet à ses charmes. Devenue sa maîtresse, l’intrigante va, pendant trois ans, faire et défaire la mode féminine au gré de ses caprices vestimentaires. Sept ans plus tard, un jeune officier de police, Dragan Vladeski, découvre sur un chantier le corps d’une femme égorgée, sosie de la belle Florentine. Bientôt, d’autres cadavres, portant une robe identique à celle de la comtesse le soir de son triomphe, surgissent aux quatre coins de la ville. Aidé par la délicieuse Églantine, une des « petites mains » ayant participé à la fabrication du modèle original, Dragan tente de percer le mystère de ces assassinats. Une robe, aussi mythique soit-elle, peut-elle être à l’origine d’une série de meurtres effroyables ?
Sur fond de rénovation urbaine, dans une capitale éventrée par le percement des grandes avenues haussmanniennes, La mort s’habille en crinoline décrit avec minutie ce moment charnière qui fit basculer les Parisiens dans la modernité. Une époque qui, en libérant peu à peu le corps des femmes, rendit obsolète toute une constellation de petits métiers, telles ces innombrables couturières et modistes qui, pour travailler dans des conditions éprouvantes, n’en étaient pas moins de véritables artistes. L’intrigue s’inspire de personnages réels, comme la comtesse de Castiglione et le photographe Pierson qui livra d’elle des portraits considérés comme les premières photographies de mode.
Grâce à cet admirable travail de reconstitution, Jean-Christophe Duchon-Doris nous offre un roman policier captivant, écrit dans une langue somptueuse et raffinée, à l’image de ces tenues flamboyantes, souvenirs lointains d’une gloire révolue.

Magistrat et président de chambre à la cour administrative de Marseille, écrivain et auteur de romans policiers, Jean-Christophe Duchon-Doris est l’auteur d’une douzaine de livres parus aux Éditions Julliard, dont Les Nuits blanches du Chat botté, 2000, L’Embouchure du Mississipy, 2003, Le Cuisinier de Talleyrand, 2006, La Fille au pied de la croix, 2008.

Editeur : Julliard
Date de parution : 6 mars 2014
Couverture brochée
Format : 1 x 22,5 cm
Nombre de pages : 324
ISBN : 2-260-02148-4

1 Commentaire

  1. Isabelle

    Crinolines, libération du corps des femmes, couturières et modistes artistes, langue somptueuse et raffinée du texte, que d’éléments attirants!J’ai très envie de me procurer ce roman, il faut que je note son titre au plus vite. Merci Christophe!
    Bonne journée.
    Je t’embrasse.
    Isabelle.

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