On l’appelle « l’homme caméléon » car se fondre dans un décor est la spécialité de cet artiste chinois atypique.
Si cela peut devenir un jeu que de repérer « l’homme invisible » dans chacune de ses photographies, le déclencheur de ses performances fut la destruction de son atelier situé dans le Suojia Village International Arts Camp, un quartier de la banlieue de Pékin qui comptait une centaine d’artistes. Le 16 novembre 2005, les autorités chinoises ont procédé à la démolition des bâtiments du village et à l’expulsion de ses habitants pour restructurer la capitale en vue des Jeux Olympiques. Désir de révolte face à ces expulsions… La série « Hiding in the City » suivra cet évènement avec l’autoportrait de Liu Bolin se confondant avec les ruines de son atelier en signe de protestation. Une protestation silencieuse où l’individu s’efface, impuissant face à l’injustice.
Ces dernières années, le projet « Hiding in the City » a évolué. Aujourd’hui, Liu Bolin travaille à Paris, à New York et en Italie, livrant un message différent à chaque destination.
On peut voir son travail actuellement à Paris, jusqu’au samedi 9 mars.
Galerie Paris-Beijing
54, rue du Vertbois
75003 Paris
Ouvert du mardi au samedi de 11h à 19h
01 42 74 32 36
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