Pu Er et Tuocha

Juil 26, 2013 | Divers | 6 commentaires

Questions du jour…
Voici une boîte de thé Tuocha, un cadeau récemment rapporté de Chine.
Comme cet objet est d’une beauté qui me réjouit l’œil, je le contemple régulièrement sans oser m’en servir. J’ai très envie de goûter ce thé mais de devoir faire des trous dans ce parfait emballage me perturbe.
Oui, il y a des choses que l’on conserve avec l’appréhension de s’en servir. Mais pourquoi ? Pourquoi est-ce que l’on garde ces choses précieusement alors qu’on devrait les consommer ? A quoi sert de mettre de côté une denrée périssable ? Qu’est-ce qui nous empêche d’utiliser ce qui est beau ?
En tout cas, une fois la boite vidée, il va falloir lutter une nouvelle fois avec ce nouveau emballage  à ….. conserver !

Pour ceux qui ne connaissent pas ce thé, on l’appelle le Pu Er, un grand thé issu d’une tradition très ancienne (L’un des plus vendus en Europe, le Pu Er en nid, est connu sous le nom de Tuo cha) Il est récolté sur des théiers d’une variété particulière dans des jardins naturels des montagnes du Yunnan. Ces arbres peuvent être très vieux et encore sauvages.
Il doit son nom à la ville de Pu’er située dans cette province chinoise. Cette ville fut longtemps un important centre commercial situé sur l’ancienne Route du Thé et des chevaux, reliant le Yunnan au Tibet. Le thé produit dans la région était compressé pour pouvoir être plus facilement transporté par les caravanes jusqu’au Tibet.
Le thé Pu Er a la réputation de se bonifier avec le temps et comme de nombreux thés chinois, il est consommé de deux façons, jeune (le Sheng Cha) ou mûr (le Shu Cha), proposant ainsi des caractéristiques gustatives et médicales différentes.
Enfin, pour bien l’apprécier il est préférable de le consommer suivant la méthode du Gong Fu Cha.

 

6 Commentaires

  1. Sabrina

    Je crois que j’aurai aussi cette appréhension de défaire une si jolie boite, mais ma curiosité me pousserait à gouter tout de même !
    Le jour où tu auras craqué, dis moi s’il était bon !

  2. Christophe Renoux

    Oh je pense que je ferai un post de ce premier thé bu et dévoilé !

  3. Françoise

    Oh non ne l’ouvre pas, ne l’ouvre pas !
    Conserves ce bijou dans son intégralité. Sers t’en comme d’un exercice de patience et de retenue.
    A l’égal de la philosophie zen, retiens ta main et ta gourmandise et continues de te réjouir l’oeil.
    Pourquoi garde t-on ces choses précieusement ??? Justement parce qu’elles sont précieuses !…
    Ce coffret est trop beau … le vider de son contenu serait une profanation de l’exquis.
    Mais si tu craques … je lirai ton post.
    🙂

  4. Artifice31

    Ma suggestion: choisir celui du milieu (je crois que c’est déjà fait…), puis prendre les autres sur le principe du jeu du solitaire, et laisser les « pions perdus » sans jamais les déguster (et sans tricher bien sûr!)

  5. céline

    … seule la vie est précieuse et il faut se dépêcher d’en jouir.

  6. Christophe Renoux

    Merci Céline, tu mets les justes mots sur une pensée que je n’arrivais pas à me formuler. Je t’attends alors !? Mais non, pas d’attente, tu as raison !

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