Ilka Schnönbein

Mar 2, 2010 | Divers | 4 commentaires

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J’avais vu sa Métamorphose dans les rues d’Avignon il y a 15 ans, ou plus… Je n’avais pas retenu son nom mais je ne l’ai jamais oubliée.
Femme mince, légère et aérienne qui nous raconte de façon forte et parfois brutale des histoires mystérieuses et oniriques où se mêlent la naissance, la vie, la mort…
Univers impressionnant qu’elle nous donne à voir en se glissant dans la peau de marionnettes de papier mâché pour nous emporter dans ses délires de danseuse et d’artiste singulière.
C’est fort, délirant, et d’un esthétisme cruellement beau.

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A voir pour comprendre (même si l’on ne parle pas l’allemand, les images parlent d’elles-mêmes)

La vieille et la bête, de et par Ilka Schönbein, du jeudi au samedi à 20h, le dimanche à 16h, jusqu’au 14 mars
Le Grand Parquet, 20 bis rue du Département 75018 Paris.
Réservations au 01 40 05 01 50
Site du Grand Parquet: ICI

Pour d’autres renseignements sur l’artiste et une vidéo complète de 20 minutes.


ILKA SCHÖNBEIN
envoyé par MickeyKuyo. – Films courts et animations.

Originaire de Darmstadt, Ilka Schönbein s’est formée à la danse eurythmique de Rudolph Steiner qui prône l’alliance de l’âme et du geste plutôt que la technique. Elle a étudié ensuite avec le marionnettiste allemand Albrecht Roser à Stuttgart. Ses études terminées, elle a tourné une dizaine d’années avec d’autres compagnies avant de se lancer sur les routes avec ses propres spectacles.

Découverte en tant qu’artiste de rue il y a environ dix ans, Ilka Schönbein est passée à la salle. Elle fait partie de ces rares créateurs-interprètes qui développent un langage personnel et parviennent à troubler le spectateur à chaque création. Ses spectacles mêlent manipulation d’objets, masques, danse et mime. Elle est la mère de tous ses doubles. Grâce à une technique qu’elle qualifie de « masque de corps« , elle brouille les pistes entre le mort et le vivant.

Parmi ses grands spectacles tragiques, on compte Métamorphoses, manifeste fondateur et en mutation pendant plus de six années. Ensuite, Le Voyage d’hiver sur les Lieder de Schubert et aujourd’hui Chair de ma chair qui s’appuie sur l’adaptation de Pourquoi l’enfant cuisait dans la polenta, roman obsessionnel d’Aglaya Veteranyi qui relate l’errance d’une famille de cirque, boutée hors de Roumanie par les sbires de Ceausescu.

« La marionnette, pour Ilka Schönbein, ce n’est pas un attribut de
l’enfance: c’est un morceau d’enfance qui lui colle à la peau. Il faut
la voir de spectacle en spectacle se multiplier, s’amputer, se greffer,
jouer avec ces prothèses géantes, ces masques, ces bouts d’elle
qu’elle manipule comme autant d’amulettes, grande prêtresse possédant
l’art de se reproduire ou de s’anéantir dans une singulière
bacchanale. »

L’Avant-scène Théâtre


4 Commentaires

  1. LAFABE

    Waâââ……………………………………..
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    Merveilleuse découverte !

    Tu nous raconteras ?

  2. Christophe Renoux

    Ça oui, ça promet d’être FORT !

  3. Pam

    grand merci ! j’avais aussi adoré son spectacle et comme vous ne l’ai jamais oublié, impossible, trop fort, intense, une fille formidable et un spectacle « parfait ». Je suis trop contente de la retrouver grâce à vous.

  4. Christophe Renoux

    Oui, voir un jour Ilka Schönbein est une vraie expérience, des images qu’on n’oubliera sans doute jamais. « Intense » est le mot juste.

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