Me voilà revenu de la Chine du sud, de la région belle et sauvage du Ghizou…
15 jours d’une aventure inoubliable au pays des roches karstiques, des minorités Dong, Miao et Shui, des rizières en terrasse noyées dans des brumes qu’on croirait posées par le pinceau d’un peintre aquarelliste…
J’ai rempli ma valise au jour le jour d’un bric à brac que je ne soupçonnais pas aussi important en arrivant ici : Des graines pour le jardin, un calendrier aux pages à arracher chaque jour, des carnets de papier fait à la main, des livres de documentation pour mon travail, les morceaux d’une tasse brisée, des boîtes et des canettes rouillées ramassées un peu partout pour de futures créations, de l’alcool de riz, du thé vert, du thé Tuo cha, du thé jaune, des fleurs de thé, des gommes colorées, des boîtes d’allumettes, des bonbons au gingembre et graines de sésame noires, du nougat aux cacahouètes, du gingembre confit, des papiers aux belles calligraphies chinoises, des tasses, des dessins de papier ajourés, des chaussons pour bébé, une pince à cheveux en métal sculpté, un carnet de voyage bien rempli, etc…
Mais je ramène surtout l’invisible, ce qui reste dans la mémoire, les émotions, les sourires, la beauté magistrale des paysages, et l’envie de repartir…
Ca fait un peu tri sélectif 🙂 « Alors… les choses en papiers, iciiii ; les boites en métal, làààààà ; … et tout ce qui se mange, dans la boite jaune ! » 🙂